Alöhaï l'ombre dans la lumière...

C’est dans les ténèbres que tu découvriras la vérité… - Aloha Ihnoe

Aloha auinala ! Vous m’avez appelée et me voici à vous mortel. Attention, je risque d'en faire un roman, pour raconter mon histoire :

Tout commence en 1985, je suis originaire de Bucarest en Roumanie. J’ai été adoptée tout comme mon frère adoptif par mes parents suisses. Je suis arrivée quelque mois après, dans la ville d’Aigle dans le Canton de Vaud où vivent actuellement mes parents adoptifs. Mon frère adoptif est autiste, nous avons juste trois mois de différence. Il est le cadet de la famille tandis que moi je suis son aînée. J’ai vécu toute mon enfance dans cette ville en compagnie de ma famille. J’ai dû apprendre à vivre avec l’autisme tout comme mes parents adoptifs, cela a été un véritable défi.

J’ai débuté ma scolarité obligatoire à l’école catholique d’Aigle, aujourd’hui renommés l’école catholique du chablais. C’est à partir de là que les choses ont commencées à se compliquer pour moi, j’avais beaucoup de peine à être comme les autres. On se moquait très souvent de moi à cause de mon habillement d’une part c’est de l’autre à cause de mon attitude qui était exemplaire. Au départ je pensais que c’était lié à mon éducation, que mes parents n’étaient pas du genre à suivre la mode et que nous étions classiques. Cela me valait bien évidemment des commentaires pas très sympathiques à mon égard.

Je refusais de me conformer à la normalité, pour moi ce n’était pas intéressant. Mais surtout ce qui dérange le plus les autres, c’était mon comportement. J’étais la plupart du temps très calme et silencieuse, sauf quand j’avais un camarade à côté de moi, là j’étais très bavarde. Jamais j’ai été insultant envers mes professeurs ou perturbatrice en classe. Je préférais 1000 fois le calme que le bruit je détestais entendre mes camarades parler tout le temps. Il faut dire que dans les dernières années de ma scolarité obligatoire, ceux-ci étaient très perturbateurs et violents. L’autre raison était que j’étais la seule fille contre 14 voir 15 garçons.

Peu à peu, je me suis rendu compte que j’étais différent des autres, je n’étais pas comme eux. Je pensais que cette différence était liée à mon adoption, malheureusement cela m’a valu l’exclusion de la part de mes autres camarades. Mais ce n’est pas uniquement dans ce domaine que la différence se faisait voir, elle se remarquait également dans mes travaux. Étant très souvent seule, je devais me débrouiller par moi-même pour arriver au même résultat. Et bien souvent ce même résultat était meilleur, ce qui encore une fois valut des jalousies de la part des autres écoliers. Mes différents professeurs remarquaient que j’étais une personne à part, unique comment genre. Ce que j’avais, c’est un don de l’imagination extrêmement élevée pour une jeune fille de mon âge. Je me suis forgé un caractère fort à force de me faire constamment agresser par mes camarades. J’étais devenue une adolescente rebelle et sans pitié pour les emmerdeurs, je me laissais plus faire.

La période de l’adolescence que le plus difficile pour moi, notamment à cause de mon frère adoptif. Malgré sa présence, je ne pouvais pas faire grand-chose avec lui. Il m’était impossible d’avoir un contact normal comme un frère et une sœur, au contraire je devais tout faire moi-même. C’est à cette période que je commençais à développer une très grande souffrance et des dépressions chroniques. Je ne savais pas de quoi, je souffrais. Les médecins étaient incapables de trouver mon problème. Pour eux, j’étais dépressive et schizophrène ! Je me trouvais dans de beaux draps. C’est aussi à ce moment-là que j’ai débuté l’écriture, cela me permet de me libérer de toute ma souffrance et de l’hypersensibilité aiguë dont je souffre actuellement.

Il faudra attendre l’âge adulte pour enfin avoir un nom à ma maladie, je souffre de trouble de la personnalité schizotypique. Une maladie récemment découverte et dont les médecins en savent peu de chose. C’est un lourd fardeau à devoir supporter, ceux qui souffre de cette maladie en souffriront toute leur vie quoiqu’il arrive. Ce ne sont pas les médicaments qui vont régler ce problème, au contraire, cela le repousse plus loin. Que faut-il en comprendre ? Il faut savoir qu’au niveau social, c’est très compliqué. Je ne suis pas agoraphobe, je n’ai pas peur des gens. Par contre, il est très dur pour moi d’avoir une relation normale avec la société. C’est une bête histoire de confiance. Ensuite, l’autre chose qui m’ennuie le plus, c’est l’histoire du bruit. Quand, je travaille ou quand je joue, je ne supporte pas d’entendre du bruit ! Les gens qui parlent autour de moi, c’est une horreur. Cette maladie nous pousse à être très isolés et solitaires. Ce qui a beaucoup posé problème avec les chats vocaux, j’ai beau dire que je n’y peux rien, c’est maladie qui fait que. Je me suis fait incendier, insulté et j’en passe. Et j’en ai un peu marre de devoir toujours me justifier parce que les autres ne sont pas capables de s’adapter par rapport à moi et non l’inverse.

Il faut savoir également que les gens souffrant de cette maladie sont des êtres ORGINAUX ! C’est un mode de vie et rien d’autre ! Je connais beaucoup de personnes qui sont devenues des artistes (musicien, peintre, écrivain, etc.) ou la plupart des gens ordinaires ne savent pas que bien souvent, ces artistes de l’ombre souffrent de la même maladie que moi. C’est à cause de l’hypersensibilité et également une tout autre vision du monde. Pour moi, c’est gens-là sont une nouvelle génération d’être humain plus évolué que les autres, mais cela n’engage que moi.

C’est involontairement grâce à ce fléau (c’est ainsi que je le décris) que je suis devenue auteure. La souffrance est comme la peur de la mort imminente, elle nous permet de faire des choses qu’en temps normal, on ne ferait pas. C’est dans des conditions très difficiles (physiquement et moralement) que j’ai rédigé mon premier roman : L’âme du démon – Damnation et trahison. Qui est le premier tome d’une trilogie en cours, j’ai participé avec pour le concours de Gallimard Jeunesse (qui fût une vaste blague au passage). J’ai aussi écrit une fan-fiction d’Indiana Jones qui se trouve dans un classeur et aussi une nouvelle de science-fiction : Noël sous les cendres volcaniques. Qui est actuellement en concours avec la maison d’édition Bleu Pétrole.

J’ai réussi à trouver une maison d’édition en Suisse (ce n’est pas facile, parce que notre pays est trop petit et surtout il n’existait pas de maison spécialisée dans l’imaginaire). Mon livre a réussi à attirer l’attention de l’éditrice, actuellement je m’occupe des corrections.

Je suis à l'assurance invalidité à 100%, je suis collaboratrice chez Cinetix et aussi auteure à plein temps.

Je crois que j’ai tout dit enfin presque… Je suis aussi une grande passionnée de volcanologie et d’archéologie. Et surtout, je suis une grande geek !

Au niveau jeu vidéo, je suis une vétérante de Star Wars Galaxie (le meilleur MMORPG du monde). Je suis aussi allé sur Aion, Âge of Conan, Ragnarök 1 et 2 (le deuxième est accessible via les USA), Rift, League of Draven (League of Legend) et en dernier WoW.

Sur WoW, j’ai plusieurs personnages ayant différents niveaux, dont 5 qui sont au-dessus du lvl 80. Mon personnage principal est une démoniste elfe de sang complètement corrompu (enfin pas tout à fait, il faut que je fasse ma quête de classe pour le feu gangrené). Qui a presque tout vécu sauf Vanilla. Je suis arrivée quelques jours avant la sortie de Burning Crusade. Il faut savoir que mon pseudo est tirée du nom de l'héroïne de mon roman : Aloha Ihnoe. J’ai eu des périodes de pause.